©Louis Do Rosario

  • GIULIA CENCI

Giulia Cenci est née à Cortono (Italie) en 1988, et vit entre Amsterdam et la Toscane. Elle est diplômée de l'Académie des beaux-arts de Bologne, a obtenu un master à l’École des beaux-arts et du design St. Joost, à Den Bosch-Breda, aux Pays-Bas (2013-2015) et a participé à la résidence de Ateliers à Amsterdam (2015-2017).

La recherche de Giulia Cenci se développe selon une oscillation constante, entre l’observation de la réalité qui nous entoure et une pratique continue de l’étude.

Dans la phase de recherche, l’artiste sélectionne des détails insignifiants d’objets industriels du quotidien, des produits désormais obsolètes et sans valeur réelle, mais capables d’exprimer les vulnérabilités, les promesses et les échecs de l’activité humaine, sur lesquels elle agit par le biais de greffes sculpturales et d’extensions-installations. `

La dépendance entre le corps et l’instrument est au coeur du travail de l’artiste. Des fragments de sculptures humaines ou animales, presque sans identité, se greffent sur des dispositifs créés pour contenir et soutenir le corps, ou sur des squelettes de sièges automobiles qui semblent devenir des corps-cyborg, aussi désespérément technologiques que semblables à nous – ou comme un portrait de nous : manifestement fragiles.

Son travail a été présenté dans d’importantes expositions et institutions internationales, parmi lesquelles : Pakt, Amsterdam ; Fons Welters, Amsterdam ; Museo ‘900, Florence (Italie) ; MUDAM Luxembourg (Luxembourg) ; SpazioA, Pistoia (Italie) ; Kunst Meran, Merano (Italie) ; Carreras Mugica, Bilbao (Espagne).

  • OEUVRES DE L’ARTISTE

« Les personnages qui peuplent son microcosme intranquille ne sont pas indépendants mais toujours attachés à des objets, qui rappellent les prothèses utilisées pour soutenir et nous soutenir dans la maladie. La relation entre le corps et l'instrument, l'organique et l'inorganique, toujours présent dans l'oeuvre de Cenci, renvoie finalement à l'aspect le plus fragile et le plus vulnérable de l'âme humaine. » Eugenio Viola