©Fanny Couture

  • MARINE NOUVEL

Née en 1994 à Paris, Marine Nouvel a effectué des études en design graphique à l’ESADHaR au Havre, où elle vit et travaille aujourd’hui.

L’écriture de son mémoire est une étape déterminante de son parcours, puisqu’il l’accompagne comme un journal de bord lors de ses expérimentations autour de son médium principal, le corps. En sortent 15 carnets d’expériences recueillis dans un ouvrage intitulé « Faire Corps ». Ces expériences et les recherches qui en émanent font évoluer son projet artistique vers un art hybride, combinant le végétal et le corps humain, les outils numériques et l’organique.

En 2019, elle est invitée par RAMDAM, centre d’art à Sainte-Foy-lès-Lyon. Cette étape est déterminante dans son envie de poursuivre ses recherches plastiques, et d’y associer petit à petit un travail performatif autour du mouvement et plus largement de la danse contemporaine.

Aujourd’hui, elle poursuit son travail du corps et de la terre, de la chair et de l’eau. Elle participe depuis décembre 2021 au dispositif Normand De Visu, qui lui permet d’aller à la rencontre de collégiens et lycéens lors d’ateliers et d’expositions.

Depuis octobre 2022, ses recherches se concentrent autour de la symbiose humain-champignon dans le cadre d’une résidence d’un an à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris.

  • LES OEUVRES DE L’ARTISTE

« Son intérêt pour ce qu'elle nomme la « renaissance des corps », marquée par les aléas de la vie ainsi que son désir de partager sa démarche avec des patients qui ont vécus les transformations de leur chair, constitue une nouvelle aventure pour l'artiste. D'une sensibilité rare, son oeuvre cherche à établir naturellement un pont entre des formes artistiques telles que la sculpture, l'installation, la vidéo ou la performance, et la vie elle-même. Peut-être est-ce justement ce mystère de la vie et son péril permanent, qu'elle cherche à célébrer. Avec une grande sensibilité, elle mène ses recherches en s'appuyant sur les écrits des nouveaux penseurs qui ne postulent plus la « supériorité » de l'homme sur son écosystème. Ses oeuvres nous figurent où nous sommes effectivement, brique parmi les briques de la construction du vivant. » Gaël Charbau