Objets ou performances, les œuvres de Myriam Mihindou produisent de la Relation au sens défini par Edouard Glissant de « quantité finie de toutes les particularités du monde, la relation qui permet d’aller vers l’autre et de se changer en échangeant avec l’autre, sans se perdre, ni de se dénaturer ».

Myriam Mihindou revendique la notion de Cure comme mot-clé de sa pratique. Elle reconnait les blessures en chacun, qu’elles soient transmises ou physiques. L’artiste utilise des matériaux comme le cuivre qui renvoie à l’histoire de son extraction, mais aussi à ses propriétés de conducteur ou encore le coton qui absorbe, nettoie, contribue à panser les plaies et à leur cicatrisation.

Myriam Mihindou a été exposée dans des lieux majeurs dans le monde, dont récemment au CAAM (Centro Atlántico de Arte Moderno, Las Palmas, 2022), au Musée d’art moderne et contemporain (Saint-Etienne Métropole, 2022), au Centre National de la Danse (Pantin, 2022), à La Verrière, Fondation d’entreprise Hermès (Bruxelles, 2022). Ses œuvres ont notamment été montrées aux Abattoirs (Toulouse, 2021-2022), au musée du quai Branly (Paris, 2021), au Méca Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux, 2021), au Moco (Montpellier, 2020-2021), à Södertälje Kommun (Suède, 2019).